01.04.09

oui un autre jour

c'est bien les demains, car ce sont toujours d'autres jours!

quand on écrit bien, c'est pour la vie, on s'refait pas

t t t !

bon en échange (j'adore échanger!), deux histoires brêves ou leur résumé:

1) il était une fois moi, vers 8 ans lorsque on m'a réfugiée en France qui devenait ou restait ma mètre patrie puisdqu'il pa

puisqu'il paraît qu'avant c'était la mienne déjà! de patrie

bon alors j'étais réfugiée, ma famille avait plus rien, on était pauvres ça s'appelle alors ce genre de situation et de revenus
et j'étais un peu secrête, ouais je l'ai toujours été, voilà
même quand j'avais davantage de moyens financiers
bon mais ma mère voulait que je sois comme les autres, que j'aie des "images" de collection dans mon pupitre
alors elle me gardait les couvercles des camembers, les dessus ronds en carton, et puis il y avait des marques avec des boîtes presque carrées, ça fauisait bien l'affaire
comme ça chaque semaine j'avais une "image" de plus, c'était ma "collec" (on disait ça pour collection)
et en classe de temps en temps, pour me remonter le moral, je sortais ma collec du pupitre et je regardais mes images de vaches laitières, je les comptais, je les caressais du bout des doigts
un jour le maître m'a vue faire, celui qui "conduisait" australopitèque (bourré, quoi!), et il m'a faite venir à son bureau, en bas de l'estrade, comme j'étais petite et lui grand et sur l'estrade, t'as qu'à voir!
il m'a confisqué mes belles images, lui a ricané: collectionner 10 couvercles du même calendo, c'était d'un ridicule incompréhensible, il a montré à toute la classe combien j'étais "barge", et il m'a jamais renbdu les images
j'ai dit à ma mère que c'était plus la peine de conserver les coucercles et qu'on pouvait acheter d'autre fromages et d'autres marques
ce fut ma première et ma dernière collection
je ne suis pas collectionneuse
maintenant je souris de cette histoire
je sais même pas si le maître en a parlé à ma mère, il avait tanbt à me reprocher de bien plus important
moi je me souviens de ça, j'en parlais encore il y a deux jours à Djam, tu te rends compte!

2) ma belle môman, la maman de Djam, quand elle était au lycée, elle avait un carnet d'écrivain, oui déjà, et elle le tenait parce que les profs avaient encouragé les élèves à tenir un genre de journal pour s'améliorer en français, et là elle parlait des cours, des profs, des surveillantes, de ses copines (c'était un lycée de filles, pas mixte quoi)
le carnet avait été offert par son papa je crois ou quelqu'un à qui elle tenait bien, et fermé par un ruban bleu, puisque journal intime
et un jour en étude, une pionne lui a confisqué son beau carnet, a lu tout ce qu'elle y avait écrit, s'est moquée d'elle et l'a punbie d'heures de colle. On lui a jamais rendu le carnet, elle a été traitée d'insolente lorsqu'elle a protesté de sa bonne foi du pourquoi elle entretenait une littérature semblable, rien n'y a fait, elle devait "payer", je ne pense pas que son papa l'ai grondée, il aimait la littérature, il lui a peut-être simplement fait remarquer qu'elle n'aurait pas dû y écrire devant la surveillante, mais "en cachette", le soir au dortoir, sous les couvertures, à la lampe de poche! ou dans les toilettes!
ma belle-mère a toujours adoré écrire, ça ne l'a pasq dégoûtée de l'écriture, mais de certaines petites péronnelles à peine plus âgée qu'elle finalement et qui "s'en croyaient" (comme on dit en terre occitane ici) parce qu'elles étaient parées d'une poussière d'autorité, tombée de la veste du principal ou du proviseur!

c'était donc ma deuxième histoire
jusqu'à sa mort, elle nous a raconté cette anecdote avec la même "hargne"
ah si elle avait pu terrasser son adversaire et lui faire rendre raison, même à 90 ans, elle en aurait été heureuse