04.06.09
Le jeudi quatre juin deux mille neuf, onze heures dix huit, espagnol.
Journée tranquille aujourd'hui, on commence à dix heures et on fini à midi. Cool. Maman vient me chercher, c'est bien, je vais passer l'après-midi chez moi. Si elle veut bien me remettre la connexion internet (elle est contente, elle a trouvé comment bloquer, elle fait mumuse...), je ferai un tour sur mes blogs, mon mail et quelques forum.
Juste avant, on avait une interro de physiques, je vise dix. Ça veut dire que j'aurai sept.
je sais pas ce que je veux faire plus tard... Il y a tellement de choses intéressantes à faire. J'ai bien envie d'essayer hostellerie-restauration ou boulangerie-pâtisserie, pour voir, pour commencer. Après, dessin, musique... je sais pas.
J'ai toujours mal quand je ferme la main, c'est pénible. Quatrième et cinquième doigts de la main droite. Je sais pas ce que c'est. Je verrai. Je reporte toujours à plus tard.
Onze heures trente six, on commente un dessin humoristique. Une mansarde, la mère étend le linge, le père et la petite fille regardent la télé. Le père retourné parle à la mère "La niña dice que quiere ser periodista" et la petite fille ajoute "Si, para casarme con el hijo de Felipe y Letizia".
Onze heures quarante trois.
Quand arrêterai-je d'écrire ? Je sais. Mais je ne le dirai pas. J'écrirai jusqu'au point final, sans que personne ne sache la date de la fin.
Onze heures cinquante trois. On a fini la journée. C'est super.
Vingt deux heures moins deux minutes à mon ordinateur. J'ai enfin fini de tout taper au propre. Je n'ai pas tout mit sur internet because ma connexion est coupée, les plaintes, adressez-vous à ma mère.
J'écoute Like A Wave Of The Sea de Bill Douglas, très agréable, en plus il y a tous les instruments que j'adore, dans un style que j'aime beaucoup. Une mélodie au piano, percussions en tambourins, contrechant à la flute et au violon, accords doux à la guitare acoustique. Forme en couplets et refrain, très beau.
En relisant ce que j'ai écrit, je me rends compte qu'il y a pas mal de flou, que je saute d'un sujet à l'autre en un retour à la ligne... Je tiens à préciser que c'est parce que je pense comme ça, impossible de rester concentrée sur quelque chose. Sauf quand je lis ou quand je fabrique quelque chose, là je peux rester scotchée des heures sur le même trucs.
Mais il n'y a vraiment que quand je lis que je ne pense à rien d'autre (et encore...), quand je bricole, je suis totalement ailleurs que sur quoi je travaille... Je suis comme ça.
Concernant ma grosse grosse déprime, ça va beaucoup mieux aujourd'hui, c'est étrange comme j'ai changé d'humeur. Je m'en étonne moi-même.
Vous voulez sans doute en savoir la cause. Disons que je ne sais pas si je dois vraiment la donner. Je pense que ce serait mieux pour vous. Et peut-être mieux pour moi. Mais il n'y a pas que vous et moi en jeu, voyez-vous, et c'est cela qui me pose problème.
Bon, je vais raconter quand même.
Quoique...
Allez si, je me lance.
C'est dur.
Le week-end dernier (donc le week-end du trente et du trente et un mai deux mille neuf), j'étais plus avec Vincent, je l'ai déjà dis, depuis vendredi. Vendredi matin même. Je sais pas si c'est la chute d'hormones ou la tristesse ou je ne sais quoi d'autres, mais je crois que j'ai viré un peu à la folle ce week-end là. En clair, j'ai fait n'importe quoi, et ça c'est pas arrangé dans les quelques jours qui ont suivis...
J'ai donc, en folle que j'étais, déclaré ma flamme à Rémi...
C'était... mignon, je dois dire.
Je pense que j'aurais pas dût le faire mais trop tard...
Donc je lui ai tout déballé, comme je vais le refaire ici, ça me fait un peu mal, c'est pas grave, faut bien que j'arrive à le dire de toute façon...
Comme quoi je l'aimais depuis que je l'avais vu pour la première fois (ce qui est vrai malheur pour moi...) et que ça c'est pas du tout, mais alors pas du tout arrangé par la suite, car il s'avérait qu'en plus d'être un beau garçon (même s'il n'arrive pas à se l'avouer, je suis désolée de le dire et le redire, il est beau, surtout ses yeux -il les déteste ^^ - ) il était aussi quelqu'un qui pensait beaucoup, comme moi, et qui me plaisait par ses raisonnements et ses discussions, son sens de l'humour, son auto dérision, etc... et j'en passe et des meilleures.
C'était vraiment... très... mignon, je dois dire.
Comme quoi c'était toujours le cas et veux-tu m'épouser, me faire trois mômes et qu'on vive heureux dans un beau château ? Ah non, je suis pas allée jusque là ? Presque pourtant... ^^ Non, en fait je suis pas allée jusque là...
Je suis pââââthétique...
Il m'a dit qu'il réfléchirai.
Finalement, il m'a dit que non, il voulait pas sortir avec moi, il m'a donné tout un tas de raisons, en smeusses, je les réécris pas ici, c'est trop long...
J'ai réagis encore pire qu'avec Zacharie... C'était affreux. Heureusement que ma soeur était pas dans la chambre ce soir là (elle regardait la télé en bas avec les parents) je crois que si elle avait dit ne serait-ce que trois mots d'affilée, je lui aurait arraché les yeux avec les dents.
Là, par contre, je n'exagère pas. Quand je dis que je suis dangereuse !
S'en suivirent trois jours de battement pendant lesquels j'ai parlé à Camille, j'ai vexé Rémi, il m'a dit qu'il ne m'aime pas, est-ce que ça veut dire qu'il ne m'aime pas... du tout ? J'ai pleuré, beaucoup beaucoup pleuré, j'ai bu beaucoup d'eau aussi, un litre et demi tous les soirs, j'ai écouté des musiques tristes, j'ai écrit des poèmes plus tristes les uns que les autres... La coupure de la connexion internet n'arrangeant pas les choses, le peu de réconfort que j'aurais pu avoir sur ma plateforme blog étant voué à ne servir que de seize heures à vingt et une heures...
Voilà, j'étais pas bien ces derniers jours à cause de ça.
Maintenant, ça va. Je sais pas pourquoi, mais ça va.
Étrange, non ?
Vingt deux heures vingt quatre, je vais jouer un peu au démineur, et puis j'irai me coucher...
Vingt deux heures trente sept, j'ai gagné trois parties de démineur, j'ai dû en perdre cinq.
Je recommence à avoir les yeux qui piquent. Je vais aller me coucher tout de suite, histoire de pouvoir chialer en paix dans mon oreiller...
Je crois que je suis en train de virer cynique, on dirait Guillaume qui parle...
Pourtant, je suis triste au fond.
Heureusement que ce soir je ne suis qu'en surface, tient.